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jeudi 20 août 2015

Critique N°2 : Massacre à la Tronçonneuse.

Massacre à la Tronçonneuse.                                            20/08/2015


(Note: cette critique a été écrite dans la cave de  Guy où je suis toujours séquestré , comme il m'a  supprimé l'eau potable, il a bien fallu que j'écrive cette merde). 

  Massacre à la tronçonneuse, ou le film qui continue de te baiser, 40 ans après.
Bon, soyons honnête, si le film a (un peu) vieilli, le choc reste intact. Dès la scène pré-générique et son totem de cadavres , le jeune réalisateur Tobe Hooper (dont c'est le deuxième film) pose les bases d'un univers crade, glauque, mais où perce une certaine forme d'humour (noir) dans la folie furieuse ambiante.
À le voir aujourd'hui,dans l'aprèm, les volet ouverts, avec des potes (TRKL OKLM QUOI) soit les conditions nécessaires pour tuer la vision de n'importe quel film de genre, on peut QUAND MÊME ressentir la hargne du mec dont le premier film a fait un four.
 Aussi, si la forme possède une sensation de déjà-vu, (5 jeunes potes insouciants qui se font buter un-à-un par un Boogeyman , la final-girl qui lui survit ...) c'est bien parce que c'est lui qui imposera ce carcan sans forcément le vouloir, posant ainsi les bases de ce qui deviendra plus tard le Slasher (même si Psychose en est le véritable ancêtre pour certains les plus pointilleux).
Faites une conclusion vous-même, et allez vous faire foutre.

Paul D.


  Pour les informations techniques chiantes, et l'étalage de culture correspondant à un copier/coller sur wiki, l'autre connard s'en est chargé.
Je vais pouvoir passer à la partie qui m’intéresse le plus ; le fond. Je n'aime pas les films d'horreur, je trouve ça désagréable. J'en ai réellement chié avec Word War Z, qui n'est même pas un film d'horreur. Avec Massacre à la tronçonneuse, c'est différent.
Je pense que pour comprendre ce que le réalisateur veut nous faire ressentir, il faut s'attarder sur le découpage de l'oeuvre.
  Après ce qui peut-être considérée comme l'introduction, arrive le phase "d'exploration". Les personnages et le lieu sont déjà connus. Les rapports entre les protagonistes ne sont pas très développés, mais on en sait suffisamment pour un film d'horreur : Il y a deux couples, et le frère handicapé d'une des deux guenons demoiselles. En effet, ce sont des couples hétéro. Je le précise car cela peut porter à confusion,  En effet, le père de Paul est en couple avec une femme, ce qui ne l'empêche pas de succomber aux délices de la double péné.

La première partie disais-je, (avant l’interruption du malade amateur de bites ci-dessus) consiste en la mise découverte du danger. C'est difficile de vous en dire plus sans vous spoiler, mais on sent toute la rage du réalisateur. J'avoue avoir eu un peu peur que ça parte en film gore inutile. Mais la phase suivante, où l'on comprend qui est réellement le héro du film, mise sur votre imagination... Commence donc un film angoissant plus que sale, avec effectivement une certaine touche de second degré agréable, et qui ne gâche vraiment pas l’immersion. La fin apporte des explications malines à des faits du début du film, le parallèle créé entre l’abattoir et la situation des personnages est plus intéressante. Car, en effet T. Hooper nous démontre que ce genre (pourtant très codifié) peut faire dans la finesse, en économisant les gros plans de boyaux, et en posant la question des conditions d'abattage des bêtes. Bref ; si vous aimez les films d'horreurs, regardez Massacre à la tronçonneuse. Si vous n'aimez pas les films d'horreurs, regardez Massacre à la tronçonneuse. Si vous êtes intéressés par les films qui ont marqués leur génération ; regardez Massacre à la tronçonneuse. Si vous aimez les bons films ; regardez Massacre à la tronçonneuse. Si vous aimez les pizzas ; regardez  Massacre à la tronçonneuse.
C'était Guy de K. , en direct d'une petite ville au nom imprononçable.

Ps : Allez bien vous faire foutre.

lundi 10 août 2015

Visionnages estivaux.

C'est l'été, nous sommes à Paris. Paul est toujours enfermé dans ma cave, et le visionnage de films constitue notre principale source de divertissements. Alors, avant la chroniques sur Massacre à la tronçonneuse qui devrait arriver incessamment sous peu, on s'est dit qu'on allait vous offrir une petite sucrerie rapide. Rien de tel qu'un atelier dégustation.
Voici donc mon avis très tranché sur les œuvres cinématographiques fraîchement visionnées.

-Rock'n Rolla : Vraiment cool.
-2001 L’odyssée de l'espace : Evidemment mythique
-Casino : Evidemment mythique
-Le Loup de Wall Street : Cool, mais tellement en dessous de Casino...
-21 et 22 Jump Street : Excellents.
-Birdman : Bon. Mais chiant et prévisible à mort (en gros faut le regarder pour ses plan-séquences).
-Ghostbusters 2 : Très bon.
-Dumb et Dumber to : Sympa...
-La classe Américaine, le grand détournement : Deux débiles qui découvrent l'utilisation du magnétoscope. Génial. Avec des vrais morceaux de  Dustin Hoffman, Dean Martin, Sinatra, Orson Waells , Robert Redford, Alain Chabat... A voir. Vraiment.
-Nos pires voisins : Sympa, avec un plus pour la réal et le jeux d'acteurs
-Edge Of  Tomoro : Une petite surprise pas dégeu du tout..
-Délire express : Très bon, mais l'interview qui tue, et C'est la fin sont plus aboutis.
-Les Rois du Patin et Ricky Bobby roi du circuit : Will Ferrell, tout simplement (avec une préférence pour le second...)
-A Serious Man : J'aime trop les frères Cohen pour en faire une critique objective... Il était génial.
-Tueurs Nés : Comme l'a très justement dit Paul "c'est le genre de film que le réal n'arrive a faire qu'une seule fois dans sa carrière".
-Fast and Furious 7 : Tout simplement le meilleur film de tous les temps.

Sorties cinéma :

-Ted 2 : Meilleur que le premier, presque du American Dad. Amanda Seyfried a des gros yeux et des chapeaux rigolos. Et elle est bonne.  "On s'amuse bien à l’hôpital".

- Mission impossible 5 :  Très sympa. Dans la ligné de la série.

- Absolutely Anything : Nous nous attendions à un film gentillet et drolatique, mais c'est finalement une très bonne surprise!

- Vive les Vacances (Vacation) : Grosse surprise car vraiment, vraiment très drôle. Du lol en barres. Bon après c'est Ricain, faut aimer le pipi-caca. Mais bon, on y voit la bite de Thor. L'acteur. Pas le vrais. Rendez-vous compte, ça aurait été très compliqué de le faire venir. Il n'habite pas notre dimension. Remarquez, chez Marvel, on est même pas sûr que ça soit une autre dimension. Mais bon, vu la qualité assez naze des films qu'ils sortent. C'est comme mon beau frère ; il parle beaucoup pour ne rien dire. La comparaison ferait pâlir le dernier prix Goncourt, mais je l'emmerde. Tous les beauf à la Cabu achètent le prix Goncourt, mais personne ne le lit. Enfin, disons autant que mon blog. Pourtant nous, on ne fait pas de pub. C'est du bouche-à-oreille. Mais ça na rien de sexuelle, même si y'a moyen de faire des trucs chouette avec la langue et les canaux semi-circulaires. Le kiff.

Ps : Notre petit polisson de chroniqueur a délibérément caché un avis erroné dans ses critiques. Le retrouver pourrait constituer un petit jeux rigolo pour toute la famille, et à la porté de chacun.

Ps: La réponse au petit jeux est évidemment  2001 L'odyssé de l'espace. Ce film est nul. Le réal (un parfait inconnu ) ne s'est même pas donné la peine de finir correctement son film. Tsss.

Ps n#3 : Je viens de voir Arnaque, crime et Botanique, de Guy Ritchie. Plus que Rock'n Rolla, ça a vraiment été une claque, avec une esthétique, un sénario, des personnages qui lui sont propres. Je vais devoir en parler dans une chronique à part.
Je vous laisse avec Paul.
Guy de K.

2001, l'odyssée de l'espace :
Oeuvre visionnaire, démentielle à tous points de vue, choc formel (de la photographie au découpage parfaits en passant par le design), qui continue d'influencer bon nombre de films de SF sortis par la suite, mais n'ayant encore pas (trop) vieillit, elle parvient toujours à leur faire gentiment la nique. Culte! (En revanche, y'a pas trop de scènes de cul, dommage. Faire un truc entre un singe et l'ordi sur du Strauss ça aurait pu être sympa).

Sorties cinéma :

 ANTIGANG (tellement bourrin que le titre est en majuscules) :
Mouais... Étonnant. Quelques bonnes idées de-ci, de-là ,une très jolie photographie (d'autant plus surprenante qu'on s'y attendait pas), une envie manifeste de bien faire, et Jean Reno, impérial et totalement Street-crédible. Par contre, le reste du casting est en roue libre totale (les vannes, de base pas terribles, deviennent vite assez gênantes), le script est boiteux et le final est aussi mou du genoux qu'un téléfilm France 2.

Voilà voilà.


Paul D.