Vacances et Réflexions.

     C'est en vacances que  nous travaillons le plus. Nos idées fleurissent, et entre deux baisages de putes, nous réfléchissons à comment faire évoluer notre blog.

Nous en sommes venus à une conclusion : on s'en branle.

Aussi nous avons décidé de parler un peu de nous. De nos vies, nos problèmes, nos réussites.
Après une nouvelle critique de cinéma, nous allons radicalement changer notre blog.
Ça va arriver très très bientôt.


Il faudra juste savoir deux trois trucs.
Si certains nous imaginent comme de jeunes branleurs qui écrivent pour passer le temps; c'est faux. Nous écrivons pour l'argent, et notre dernière pièce de théâtre "57 ou les chroniques d'une soirée sanglante entre amis" a été un succès international.
Nous sommes riches. Très riches. cette pièce à la con a changé notre vie. Vous êtes maintenant prêt pour que toutes les 2 semaines la putain de suite à notre pièce soit publié ici même.
Il raconte notre histoire de post-célébrités.


Mais d'abord, la chronique de Paul sur Gangster squad. Vous allez vite le voir, le lâche au physique de Juif faible ne s'est pas vraiment foulé.

Guy.



Bon, c'est officiel, gangster squad c'est de la très bonne came.

Badass (les punchlines fusent secs), bourrin comme il faut (ça se permet de gicler gentiment), et le tout avec élégance (c'est classe) et humour (c'est le réal de zombieland, Y'a Michael "Ant man" Pena et Giovanni "je bois des cocktails en me dandinant le cul chez McFarlane" Ribisi) et Gosling est impérial (comme le reste du cast). 

C'est bien évidemment trop référencé, et à force de jouer la carte du "regarde comme je suis cool", il (Ryan) loupe le coche grand film du genre, mais il défouraille sans se prendre la tête. Et ça fait du bien.

Paul.

Proutman V ta mère

Yeah, Youhou, on a vu Batman V Superman.

Bon. Alors déjà faut savoir que le film est inspiré du 4ème comics de la série de Papa Miller "Batman: Dark Knight". C'est tout simplement une série fondatrice du DC universe, qui permet de mettre Batman comme super héros de premier plan.
Il pose aussi tout une réflexion sur l'héros particulier qu'est Batman et permet de le voir patater la gueule à Superman, ce qui pose encore tout plein d'autres réflexions.

Le film, lui, est réalisé par Zack Snyder, qui a l'habitude de traiter de super-héros complexes comme Batman (il s'est fait les Watchmen, et a aussi baisé ta mère).
Globalement j'ai bien aimé le film, et je l'ai préféré à Man of Steel et à Batman Rises.

Snyder commence fort et ne lésine pas sur les effets de post-prod dans une intro qui claque sévère.
Il reprend ensuite des éléments de Man of Steel pour faire de Batman V Superman sa suite directe. Et c'est plutôt bien foutu ; ça permet de mettre en place le climat de défiance envers Superprout notamment grâce au mec qui sert de Janey Slater de service (la première femme de Dr Manhattan), qui en veut très très fort à Superman. On retrouve d’ailleurs pas mal de mêmes mécaniques scénaristiques que dans The Watchmen, et c'est normal ; ça soulève les mêmes problématiques.

Le moment tant attendu était franchement à la hauteur ; Superman se fait défoncer la gueule par Batman qui assume son statut de  deuxième super-héros le plus classe, naturellement derrière Rorschach. C'est franchement cool. Pendant que le méchant exulte, les deux héros les plus emblématiques de chez DC se mettent méchamment sur la gueule avec un Ben Affleck qui pue la classe et qui enchaîne les punchline qui déchirent leurs mamans.
Tous les acteurs tiennent la route avec même une femme ET israélienne ET juive qui joue bien ; on aura tout vu. Elle arrive vraiment à rendre Wonderwoman classe. On a juste un Jesse Eisenberg qui surjoue au possible. En même temps il a joué chez Fincher, c'est forcément un acteur de merde.
(ceci est une blague. En vrai j'aime bien Fincher. Faut avoir des couilles pour payer plusieurs millions pour faire passer la caméra dans l'anse d'une cafetière. C'est moche, c'est un caprice, tout le monde lui a reproché, mais c'est couillu alors ici on aime bien).
Les combats ne sont pas l'attrait principal du film. Ils ne sont, non pas mal rythmés, mais lents. Et c'est normal vu les protagonistes, on ne leur demande pas du faire du Jackie Chan.
 Batman V superman c'est plus de la force brute -oui oui, même pour Batman vu l'armure qu'il porte pour affronter Superman- (je ne vous parle pas des autres personnages pour ne pas divulgâcher, mais c'est les mêmes bails pour eux)
Bref, tout ce que j'ai à reprocher au film c'est 2-3 effets spéciaux assez complètement ratés, un accessoire en plastique un peu plutôt carrément moche, et peut-être quelques séquences si je ne me trompe en quelque sorte de trop. Et le gros méchant à la fin qui fait un peu surenchère beauf'.

Désolé Paul ne participe plus beaucoup. Il tourne assez mal. il traîne avec des juives, prend des brunch dans des bistro parisiens et refuse de faire des blagues racistes. Je vous propose de lire cette étude et celle-ci (suffit de cliquer) qui prouvent que devenir bobo augmente les chances d'avoir sida.
Je vais essayer de le faire écrire.

Guy de K.

Trucs en vrac

  Paul et moi, on a vu quelques films. Alors comme on vous emmerde et que vous êtes que 4 à nous lire, on ne va pas se faire chier, et on va simplement faire une petite liste.

Films: 

En ce moment on se fait du cinéma asiat.


- A Bittersweet Life : Je pense que l'on peut qualifier ce film d'oeuvre d'art, au sens strict du terme. Le twist change évidemment toutes les perspectives, répond à toutes les questions que l'on peut se poser, et comme il propose plusieurs points de vue, je suis encore à réfléchir à l'interprétation qu'on peut donner à ce film. J'aurais été capable de le revoir une seconde fois dès la fin du générique. 
Kim Jee-woon pose en fait, non pas simplement une, mais plusieurs réflexions. Pour comprendre tout ça, il suffit de faire un tour sur les différents blogs qui parlent du film. Chacun apporte sa façon de penser, son interprétation. Pour le reste (réal, scénar qui passe crème, perso, acteurs, et bastons), perso, j'ai été scotché.
L'une des premières œuvres à voir pour se lancer dans le cinéma Asiat (enfin après Old Boy quoi).
Alors pendant que je détache les bandes adhésives qui relient ma tête à mon écran, t'es gentil mais tu lève ton cul indolent, et tu vas te procurer a Bittersweet Life. maintenant. Maintenant. MAINTENANT. Pédé.

- Outrage de Takeshi Kitano : C'est Japonais, donc on a ; Yakuzas, trahisons, sang, langues coupées en gros plans, bastons, tension, esthétique de ouf, chorégraphies irréprochables. Après, on ne pige rien à l'intrigue.

- The Raid 2 : Film Philippin. Même recette en moins bien. Le scénario sent la pisse et c'est en fait 2h de bastons moins millimétrées, toutefois assez chouettes. Mais du coup maintenant grâce à lui, je connais Julie FUCKING Estelle. 


Cinéma Espagnol:

- Les Sorcières de Zugarramurdi d'Alex de la Iglesia : C'est son dernier film. En bon petit Thug, il a même fait une master-classe à la Sorbonne pour en parler. La vidéo traîne sur le net.
Je continue à adorer ce mec. Même si il part parfois en couille, y'a des actrices bonnes (Carolina Bang, et HEYYYYYY Macarena Gomez), et qui, comme les acteurs, tiennent des rôles pas évidents.
On a aussi le droit à une réalisation au service de dialogues survoltés et de situations géniales.
Re big up Alex.

Cinéma Français :

Lol. Non.
(en vrai c'est tellement triste de voir la pauvreté du cinéma français contemporain quand on voit que le cinéma espagnol et Asiat ont des styles propres et classieux...).

Série:

- J'ai vu le spécial noël de Sherlock. C'est malgré tout une série de ouf faite par la BBC, une chaîne publique. Genre imagine France 2 te sortir une série qui claque. Mais j'ai trouvé cet épisode plus poussif, plus tiré par les cheveux...C'est un peu le danger avec Moffat et Mark Gatiss, bien qu'ils restent scénaristes de génie. Bref j'ai trouvé cet épisode, certes, bien classe, mais un peu lourd. Mais en vrai il est pas chiant, hein, regarde le.

- Utopia : Je l'ai presque finit, je vous en dirais plus après. 

- Ta mère : Ose cliquer. Vas-y.

Notre petite liste va évoluer et Paul va mettre des trucs en plus. Maintenant je vous laisse, j'ai préparé un gâteau au yaourt pour Paul...

El Crimen Ferpecto

El Crimen Ferpecto de Alex dela Iglesia.

  Si vous ne connaissez pas Alex de la Iglesia, allez vous renseigner, il est cool. Alors qu'il était au jury des Goya, il a gentiment fait la nique au cinéma espagnol en se retirant de... non, attendez, je vous emmerde. Je vais plutôt vous copier coller une phrase de Wikipédia : " En 2011, il quitte cette fonction de façon fracassante pour protester contre la récente loi Sinde, version atténuée de l'Hadopi française, et consacre son discours de clôture de la Cérémonie des Goya, le 14 février, à une défense d'Internet dans l'économie culturelle.".
BIM.
Ce mec a un peu la classe, non ?

Le voilà entrain de fumer la pipe. Et je vous cale son discourt ici, bien au chaud.

El Crimen Ferpecto est donc son 7ème film.

  J'aurais dû appeler cet article "El Crimen Ferpecto, ou comment un réalisateur arrive à emmener son public où il veut", mais c'est un peu long, et pas très percutant. Non, sérieusement, c'est vraiment incroyable de voir l'aisance qu'a ce mec lorsqu'il s'agit de nous faire suivre l'histoire qu'il raconte. Regardez la scène d'intro, elle suffira à vous le prouver. La réalisation est sobre, intelligente, inventive, et finalement toujours justifiée. Elle passe surtout par la mise en scène, mais aussi par une photographie loin d'être dégeu, Et puis, c'est peut être un peu con, mais la langue survoltée qu'est l'espagnol correspond très bien au caractère énergique du héro.
Je refuse de vous dévoiler l'intrigue du film, ça serait du gâchis, mais au moment où le film change de ton pour passer du comique au thriller, l'ambiance devient haletante, presque oppressante. Les climats successifs sont en fait surtout basés sur les relations entre les personnages. C'est ça tombe bien, les personnages sont très bien fichus. Merci Alex.

Ce film est vraiment très très bien, et je le recommande évidemment. J'ai téléchargé ses autres films, et je vais vite les regarder, en espérant pourvoir ajouter monsieur dela Iglesia dans le top 5 de mes réalisateurs préférés. Big up Alex.

Je vais m’arrêter là, je dois aller aider Paul de qui Hans est tombé fou amoureux. D'habitude, je n'intervient pas dans leurs ébats, mais là c'est la 3ème descente d'organe que Paul nous fait aujourd’hui, et bien que ma cave soit insonorisée, je l'entend crier d'ici.


Guy de K.

PS: Paul devrait bientôt me remettre ce qu'il a écrit. Il vous baise.