Seul sur
Mars:
(Sir) Ridley Scott est un petit pédé.
(Y’a
vraiment que sur ce blog que vous pourrez voir ce genre de truc en intro. On est
des thugs, on l'assume et on filtre les commentaires des mecs qui lisent les
Inrocks et Chronikart en buvant leur thé bio. On les piste à partir de leurs IP
Web et on vient leur casser la gueule. Faut bien s'occuper le weekend)
En fait nan, je déconne, calme toi. C’est pas
vraiment un petit pédé. Le mec a pondu trop de classiques qui tuent pour en
être un (genre Alien, Blade Runner ou même Gladiator sisi). À côté de ça, il a
aussi pondu des trucs pas aussi déments mais avec assez de gueule et de panache
pour montrer qui c'est le papa (genre Kindgom of Heaven, American Gangster, ou
même Prometheus, sisi), ainsi que quelques films plus oubliables, qui, comparés
à ceux cités plus hauts, font vraiment plus merdiques (on ne citera donc pas
1492 Christophe Colomb, Lame de fond, Les associés et Cartel, ce serait
méchant).
Bref, force est de constater que le mec a une
filmo en dent de scie. Alternant le vraiment (vraiment) top donc, et le moyen
très bien foutu.
On se pose légitimement la question qui suit :
Ridley Scott artiste visionnaire culte ou
"simple" artisan du cinéma chevronné ?
(Celui qui ne se pose pas légitimement la question
peut à partir de cet instant précis aller se faire foutre).
Bien. La question est vraiment ardue. S'il apparaît clairement qu'un mec de la même génération de Scott comme Scorsese appartient à la première catégorie, et que son frère Tony appartient à la seconde, le cas Scott est ambigu. Comme son dernier film.
Bien. La question est vraiment ardue. S'il apparaît clairement qu'un mec de la même génération de Scott comme Scorsese appartient à la première catégorie, et que son frère Tony appartient à la seconde, le cas Scott est ambigu. Comme son dernier film.
Seul sur Mars
n'est pas un grand film. Il lui manque quelque chose. (L'innovation ou l'audace
technique d'un Gravity ou le côté opératique d'un Interstellar, tous deux
sortis récemment, par exemple.)
Mais il ne faut pas
bouder le dernier film de Sir Scott pour autant.
Après quelques minutes de visionnage, un constat
s'impose. La visée de Seul sur Mars est très différente de celle des deux exemples
cités plus haut ou que même du reste des autres œuvres de la filmographie de
Scott, souvent nihilistes et torturées. Seul sur Mars, lui, est un film amusant.
Pas non plus une vraie comédie, mais il
n'aurait pas à rougir si on le catégorisait en comédie dramatique. Il est ainsi
beaucoup plus léger et cocasse que le film de survival dans l'espace pesant
auquel on pouvait s'attendre .Le montage très fluide est ainsi à souligner.
Après... À part
quelques séquences ou Scott expose son savoir faire d'artisan technique doué,
il faut dire que ça ronronne... Le ton volontairement badin fait que l'on ne
peut pas être trop préoccupé par le seul du personnage campé par Matt Damon
(j'ai oublié son nom), on suit ses péripéties et ses mésaventures d'un œil
parfois amusé mais toujours avec certain recul.
On sait d'avance qu'il va plus ou moins s'en
sortir, et puis bon. Vu que lui même le prend à la rigolade...
Au delà de ça ; le
film fait quand même penser à un spot de pub de deux heures pour la NASA et
Jessica Chastain est vraiment bonne. Pas ta mère.
Voilou. Je donne donc la mention "cool +
" .
Maintenant casse toi.
Au fait Guy de K. est actuellement souffrant. Il a
chopé la syphilis à force de se faire sodomiser à sec et sans protection par
son oncle.
Mais ne vous inquiétez pas, depuis qu'il a trouvé
l'amour avec une jeune trisomique atteinte d'autisme, il est très content. Mais
il continue d'avoir sacrément mal au cul.
Paul D.
On s'en branle du film du vieux. Faut juste savoir
que dans l'équipe, y'a une rousse et elle est bonne. Genre vraiment. Vraiment
vraiment bonne. Jessica Chastain est l’actrice de SF la plus bonne depuis
Georgia Moffett. Sérieux, la rousse est vraiment vraiment bonne.
Pouf pouf.
Seul sur Mars, est, en gros, un Man Vs Wild
sur mars.
Sans déc', j'ai un peu
de mal à comprendre la volonté du film. Le taxer ne blockbuster potable ne
serait pas illégitime.
L’intérêt du film n’est
pas la réalisation, ni le jeu d’acteur (assez lisse), et pas non plus les
effets spéciaux (bien qu’ils soient tout à fait au niveau). D'un autre coté,
l'ambiance est assez traître : faut-il rire face au héros facétieux ou avoir
peur pour lui ?
Les blagues sont assez
prévisibles, du moins autant que les rebondissements dans l'intrigue, et on a
finalement assez de mal à s’inquiéter pour le Mark Prout ( Matt Damon). On
n'est pas non plus hilares, parce que l'intrigue parallèle repose sur les
discussions très sérieuses entre les scientifiques de la Nasa qui essayent de
ramener Monsieur Prout sur la terre. On ne ressent donc pas grand chose pour le
héros. Perso ; j'étais plutôt concentré à mater la rousse qu'est bonne.
Le film, les personnages, et surtout l'astronaute
Prout ne m'ont donc pas marqué (tellement pas que je ne me souviens pas non
plus de son nom. L’appeler "Prout" me semblait être un bon compromis.
Et comme je suis poli, je l'appelle "Monsieur Prout").
On a malgré tout des points positifs.
D’abord, c’est un peu
con, mais c’est toujours un plaisir de voir les performances de Michael Peña,
et surtout de savoir qu’il joue dans de plus en plus de films. C’est aussi un
plaisir de voir jouer Jessica Chastain, qui, je vous le rappelle, est bonne.
Après
je pense que l’intérêt principal du film est de faire un truc scientifiquement
viable qui vous en mette plein la vue. On a vu une multitude de critiques
scientifiques sur le net disant que c’était un peu tiré par les cheveux, mais
que globalement ça allait. Question spectacle ; c’est un gros budget, avec
tout de même Scott aux commandes, donc ça va.
Mais ce qui me fait le
plus plaisir c’est voir l’ampleur que prend la science, et particulièrement l’astronomie,
dans la culture populaire. J’en veux
pour preuve l’excellente Exoconférence d’Astier, le retour proche de C’est
pas sorcier, toutes les émissions qui pullulent sur le net ( Axolot,
E-penser…), et la série de gros films sur le sujet ( même si pour Seul sur Mars,
c’est exagérément pro-ricain –je me demande même si ce n’est pas du second
degré..-).
Et moi, j’aime bien l’astronomie.
Seul sur Mars, est malgré tout un film que
je conseille, parce qu’il est cool. On a tout de même plus de 2h de Ridley Scott
sans s’emmerder devant l’écran.
Je vous laisse, je dois aller vérifier le
déroulement du tournage du film porno de la mère de Paul. C’est elle le special
guest. Le réalisateur, Hans, est un allemand très gentil. Puis il est à la fois
réalisateur et acteur. En tant que producteur, cela m’est très important de
voir un homme qui s’investit autant. C’est l’histoire d’un homme qui se
retrouve le sexe coincé dans le cul d’une femme sans pouvoir en sortir,
heureusement il est aidé par l’agence américaine spécialisée ; « L’ANAL ».
Vous pourrez retrouver « Seul sur MILF »
sur les sites de Marc Dorcel. Tapez
le code promo MEGA BAISE pour une réduc de 2€.
Guy de K.