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lundi 26 octobre 2015

Critique n° 4 : Seul sur Mars

Seul sur Mars:
                     
         (Sir) Ridley Scott est un petit pédé.
(Y’a vraiment que sur ce blog que vous pourrez voir ce genre de truc en intro. On est des thugs, on l'assume et on filtre les commentaires des mecs qui lisent les Inrocks et Chronikart en buvant leur thé bio. On les piste à partir de leurs IP Web et on vient leur casser la gueule. Faut bien s'occuper le weekend)
         En fait nan, je déconne, calme toi. C’est pas vraiment un petit pédé. Le mec a pondu trop de classiques qui tuent pour en être un (genre Alien, Blade Runner ou même Gladiator sisi). À côté de ça, il a aussi pondu des trucs pas aussi déments mais avec assez de gueule et de panache pour montrer qui c'est le papa (genre Kindgom of Heaven, American Gangster, ou même Prometheus, sisi), ainsi que quelques films plus oubliables, qui, comparés à ceux cités plus hauts, font vraiment plus merdiques (on ne citera donc pas 1492 Christophe Colomb, Lame de fond, Les associés et Cartel, ce serait méchant).
                                                     
Bref, force est de constater que le mec a une filmo en dent de scie. Alternant le vraiment (vraiment) top donc, et le moyen très bien foutu.

On se pose légitimement la question qui suit :
Ridley Scott artiste visionnaire culte ou "simple" artisan du cinéma chevronné ?
(Celui qui ne se pose pas légitimement la question peut à partir de cet instant précis aller se faire foutre).
Bien. La question est vraiment ardue. S'il apparaît clairement qu'un mec de la même génération de Scott comme Scorsese appartient à la première catégorie, et que son frère Tony appartient à la seconde, le cas Scott est ambigu. Comme son dernier film.

Seul sur Mars n'est pas un grand film. Il lui manque quelque chose. (L'innovation ou l'audace technique d'un Gravity ou le côté opératique d'un Interstellar, tous deux sortis récemment, par exemple.)
Mais il ne faut pas bouder le dernier film de Sir Scott pour autant.
Après quelques minutes de visionnage, un constat s'impose. La visée de Seul sur Mars est très différente de celle des deux exemples cités plus haut ou que même du reste des autres œuvres de la filmographie de Scott, souvent nihilistes et torturées. Seul sur Mars, lui, est un film amusant.

 Pas non plus une vraie comédie, mais il n'aurait pas à rougir si on le catégorisait en comédie dramatique. Il est ainsi beaucoup plus léger et cocasse que le film de survival dans l'espace pesant auquel on pouvait s'attendre .Le montage très fluide est ainsi à souligner.
Après... À part quelques séquences ou Scott expose son savoir faire d'artisan technique doué, il faut dire que ça ronronne... Le ton volontairement badin fait que l'on ne peut pas être trop préoccupé par le seul du personnage campé par Matt Damon (j'ai oublié son nom), on suit ses péripéties et ses mésaventures d'un œil parfois amusé mais toujours avec certain recul.
On sait d'avance qu'il va plus ou moins s'en sortir, et puis bon. Vu que lui même le prend à la rigolade...
Au delà de ça ; le film fait quand même penser à un spot de pub de deux heures pour la NASA et Jessica Chastain est vraiment bonne. Pas ta mère.
Voilou. Je donne donc la mention "cool + " .
Maintenant casse toi.

Au fait Guy de K. est actuellement souffrant. Il a chopé la syphilis à force de se faire sodomiser à sec et sans protection par son oncle.
Mais ne vous inquiétez pas, depuis qu'il a trouvé l'amour avec une jeune trisomique atteinte d'autisme, il est très content. Mais il continue d'avoir sacrément mal au cul.


Paul D.


             On s'en branle du film du vieux. Faut juste savoir que dans l'équipe, y'a une rousse et elle est bonne. Genre vraiment. Vraiment vraiment bonne. Jessica Chastain est l’actrice de SF la plus bonne depuis Georgia Moffett. Sérieux, la rousse est vraiment vraiment bonne.

Pouf pouf.

Seul sur Mars, est, en gros, un Man Vs Wild sur mars.
Sans déc', j'ai un peu de mal à comprendre la volonté du film. Le taxer ne blockbuster potable ne serait pas illégitime.
L’intérêt du film n’est pas la réalisation, ni le jeu d’acteur (assez lisse), et pas non plus les effets spéciaux (bien qu’ils soient tout à fait au niveau). D'un autre coté, l'ambiance est assez traître : faut-il rire face au héros facétieux ou avoir peur pour lui ?
                Les blagues sont assez prévisibles, du moins autant que les rebondissements dans l'intrigue, et on a finalement assez de mal à s’inquiéter pour le Mark Prout ( Matt Damon). On n'est pas non plus hilares, parce que l'intrigue parallèle repose sur les discussions très sérieuses entre les scientifiques de la Nasa qui essayent de ramener Monsieur Prout sur la terre. On ne ressent donc pas grand chose pour le héros. Perso ; j'étais plutôt concentré à mater la rousse qu'est bonne.
Le film, les personnages, et surtout l'astronaute Prout ne m'ont donc pas marqué (tellement pas que je ne me souviens pas non plus de son nom. L’appeler "Prout" me semblait être un bon compromis. Et comme je suis poli, je l'appelle "Monsieur Prout").
               
On a malgré tout des points positifs.
D’abord, c’est un peu con, mais c’est toujours un plaisir de voir les performances de Michael Peña, et surtout de savoir qu’il joue dans de plus en plus de films. C’est aussi un plaisir de voir jouer Jessica Chastain, qui, je vous le rappelle, est bonne.
                Après je pense que l’intérêt principal du film est de faire un truc scientifiquement viable qui vous en mette plein la vue. On a vu une multitude de critiques scientifiques sur le net disant que c’était un peu tiré par les cheveux, mais que globalement ça allait. Question spectacle ; c’est un gros budget, avec tout de même Scott aux commandes, donc ça va.

Mais ce qui me fait le plus plaisir c’est voir l’ampleur que prend la science, et particulièrement l’astronomie, dans la culture populaire.  J’en veux pour preuve l’excellente Exoconférence d’Astier, le retour proche de C’est pas sorcier, toutes les émissions qui pullulent sur le net ( Axolot, E-penser…), et la série de gros films sur le sujet ( même si pour Seul sur Mars, c’est exagérément pro-ricain –je me demande même si ce n’est pas du second degré..-).

Et moi, j’aime bien l’astronomie.   

Seul sur Mars, est malgré tout un film que je conseille, parce qu’il est cool. On a tout de même plus de 2h de Ridley Scott sans s’emmerder devant l’écran.

Je vous laisse, je dois aller vérifier le déroulement du tournage du film porno de la mère de Paul. C’est elle le special guest. Le réalisateur, Hans, est un allemand très gentil. Puis il est à la fois réalisateur et acteur. En tant que producteur, cela m’est très important de voir un homme qui s’investit autant. C’est l’histoire d’un homme qui se retrouve le sexe coincé dans le cul d’une femme sans pouvoir en sortir, heureusement il est aidé par l’agence américaine spécialisée ; « L’ANAL ».
Vous pourrez retrouver « Seul sur MILF » sur les sites de Marc Dorcel.  Tapez le code promo MEGA BAISE pour une réduc de 2€.


Guy de K. 

3 commentaires:

  1. Les associés est l'un des chef d'oeuvres méconnus et incompris de Ridley Scott qui interroge : la nature de la relation père fille, la médicalisation de la société (Nick Cage en patient névrosé sujet à de nombreux tocs) et enfin la manipulation et le harcèlement, présents dans les rapports humains mais surtout au travail.
    C'est un mindfuck movie avec un twist final qui m'a littéralement laissée bouche bée à la fin (j'étais jeune, je devais avoir à peu près 14 ans, l'âge de Angela dans le film). Lohman est époustouflante (on parle quand même d'une jeune femme de 24 ans qui incarne une ado de 10 ans sa cadette), Nick Cage, toujours aussi bon en con man torturé, et Rockwell s'éclate toujours en manipulateur démoniaque.
    Gladiateur, ouais bof, blockbuster sûrement, chef d'oeuvre, je n'irais pas jusque là. Pareil pour Alien. Disons que ce sont des films "faciles" taillés pour les Oscars afin d'appâter le spectateur lambda qui n'aime pas forcément réfléchir devant un film. En revanche, Thelma et Louise, c'est à voir absolument, peut-être mon road movie (et féministe, qui plus est !) préféré.

    Quand au Martien, je n'irai pas le voir (la bande annonce m'a suffit, on sent très bien comment ça va se passer et se finir à des km). Mais je n'en tiendrais pas rigueur à ce pauvre Scott qui part de loin : le bouquin est très mauvais, au style rébarbatif et simpliste. Ca n'est ni plus ni moins qu'une reprise de Robinson Crusoe (qui est déjà chiant, couillu à la limite du sexiste et colonialiste) sur Mars.

    Après mon ptit Timo, ce style, si tu vas en histoire de l'art, que ce soit à la Sorbonne ou au Louvre, c'est pas possible hein, va falloir changer plein de trucs dans le fonds, la forme et ta façon légèrement catégorique de voir les choses :) (Si tu veux un conseil: n'écoute pas trop ton frérot lorsqu'il s'agit de critique subtile)

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  2. Je crois que tu n'a pas tout à fait compris la visée de ce blog...

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  3. (Ps : Ce n'est pas du tout le frère de Timothée qui écrit)

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